Je me présente, Charles Lamarche-Tardif, présentement en 1ère année à la Faculté d’Éducation à l’Université d’Ottawa. Je suis un fier ancien panthère de l’École secondaire catholique de Plantagenet au Conseil scolaire de district catholique de l’Est-Ontarien (CSDCEO). Riche d’un semestre et d’un stage à la faculté de l’éducation, je suis encore une recrue dans le milieu scolaire. J’ai eu plusieurs occasions de développer mes habiletés de pédagogue, comme le tutorat, la suppléance non-qualifiée, les postes d’instructeur de natation, le poste de sauveteur en chef et j’en passe. Je ne vous le cacherai pas, je baigne là-dedans depuis ma naissance, fils de deux enseignants. Plus j’avance, plus j’en découvre sur l’éducation et plus je vois à quel point il y en a toujours à apprendre. « J’espère bien que ce texte pourra servir aux futurs enseignants ainsi qu’à tous ceux qui aspirent à la profession d’enseignant. » Je me lance aujourd’hui dans l’écriture de ce texte car je suis à la recherche de nouveau « défi » en ce milieu de deuxième semestre universitaire. Suite à l’actualisation de ma page Twitter, j’ai découvert un tout nouveau monde en ce qui à trait à l’éducation. Mes parents m’en avaient déjà glissé un mot, « C’est tout un réseau de contact, riche en connaissances et en ressources éducatives. » Cependant, je n’avais pas pris le temps de vraiment y porter attention. Apprendre différemment!Je crois que cette soif de vouloir faire plus de recherches et de développer mon savoir s’est agrandi au cours des derniers mois. Étant un apprenant de nature active et plein d’énergie, j’ai développé le goût de vouloir en savoir davantage au niveau de l’éducation. Si je prends une expression figurée « j’ai hâte d’embarquer sur le terrain ». En voyant tout le potentiel des réseaux sociaux, j’aimerais bien faire un lien entre ceux-ci, la réalité de 2019 et les classes universitaires. « J’ai l’impression qu’on devrait inclure autant des #TacEdChat que l’apprentissage sur le behaviorisme. » Je me suis remis en question. Je voulais apprendre davantage: mieux me connaître comme apprenant, mieux connaître ce qui me passionne. Et me voilà, un futur enseignant qui veut apprendre et qui essaie d’innover. Je crois que j’ai trouvé une façon d’y arriver! C’est quoi la mentalité de croissance?Lors de ma première publication sur mon « nouveau » Twitter, j’ai partagé des affiches encourageant le développement de l’athlète que j’ai moi-même traduites en français avec l’aide François Belle-Isle. (@FrancoisBelleI1) Il est l’enseignant avec qui je fais mon stage et il m’a partagé une ressource de Twitter @StatuMentis. Lors d’un retweet de Mylène Levert (@levert_01), Marie-Josée Larocque (@FrancoDramatik) m’a répondu mentionnant au passage la mentalité de croissance. J’avais aucune idée c'était quoi! Sans m’en rendre compte, je publiais sur la mentalité de croissance (les affiches) et j’utilisais cette même mentalité pour mon développement personnel et professionnel. Selon la capsule d’autoformation sur la mentalité de croissance du CFORP en 2017, la description de cette mentalité est: « C’est croire qu’une personne peut développer son intelligence, ses habiletés et ses qualités. Il s’agit d’un état d’esprit selon lequel une personne comprend la nature de ses habiletés et peut donner un sens à ses réussites et à ses échecs. » Éviter de tomber dans le confort…Je lisais, il y a quelques semaines, un blogue très intéressant rédigé par Alexandre Audet (@profaudet) mentionnant l’importance de ne pas tomber dans l’habitude et dans le confort. Je voyais un lien intéressant avec cette mentalité de croissance. Malgré qu’il a écrit cet article dans une toute autre situation, je me suis senti interpellé par son texte dans ma situation d’étudiant et futur enseignant. Me voici à la suite de la lecture de ce texte en train d’écrire et de sortir de ma zone de confort. Plus tôt cette journée-là, j’étais sur la plateforme Twitter en classe. J’ai pu voir que cette plateforme étaient méconnue de mes collègues. Ils m'ont demander pourquoi je faisais cette publication. J’ai donc fait un lien en lisant l’article avec cette situation que j’avais vécu plus tôt. C'était la situation parfaite pour moi de tomber dans le « moule » (confort) et de ne pas partager cette information avec le monde. « Je trouve également pour moi que c’est une bonne manière de se rappeler d’informations importantes comme celles-ci. » Je veux profiter de cet article pour partager à mes collègues étudiants que l’apprentissage ne se limite pas à ce qu’on nous enseigne et qu’il faut faire le premier pas de notre côté afin d’aller chercher les ressources nécessaires. J’espère que certains d’entre vous l’avez déjà réalisé aussi. Les avantages jusqu’à maintenantGrâce à Twitter, j’ai réalisé que je pouvais aller chercher les ressources nécessaires afin de me sentir comme si j’offre un enseignement moderne et qui permettra aux élèves actuels de s’épanouir. Certains de mes collègues et moi discutions que nous sommes portés à enseigner de la même manière que l'on nous a enseigné. Si l’on continue ainsi, les élèves vont recevoir la même éducation qu’au début des années 2000, et ce système d’éducation tournera en rond au lieu d’avancer. Je crois donc qu’il est important de partager les principes de la mentalité de croissance et d’encourager les futurs enseignants à aller chercher des ressources dans les différentes sources disponibles autour d’eux. « Il faut surmonter les défis et utiliser la mentalité de croissance afin d’éviter de devenir trop confortable dans notre situation durant la formation en enseignement. Partageons et exploitons ensemble les nouvelles ressources! »
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AuteurCharles L-Tardif ArchivesCatégories |